Un grand nombre de cultures en Belgique sont appelées « petites cultures ». Cela n'a rien à voir avec la taille de la culture proprement dite : elles sont cultivées sur une surface limitée en comparaison avec les « grandes cultures », comme celles du maïs et de la betterave. Pour l'industrie phytopharmaceutique, il n'est pas rentable de demander des autorisations pour l'utilisation de leurs produits phytopharmaceutiques dans ces cultures. Les quantités vendues sont trop petites pour récupérer les coûts ou faire des gains. Peu, voire pas de produits sont donc autorisés dans ces cultures. Cela peut causer les problèmes suivants :
- Impossibilité de lutter contre une épidémie
- Alternatives insuffisantes pour permettre une bonne stratégie anti-résistance.
La conséquence est que les produits sont parfois utilisés de manière illégale dans ces cultures, ce qui peut entraîner des risques pour le consommateur et l’environnement. C'est pour éviter cette situation que la possibilité des extensions pour les tiers est prévue.