Le manque d'autorisations de produits phytopharmaceutiques dans les petites cultures est traité en Belgique dans 4 groupes de travail :
- Culture ornementale
- Culture fruitière
- Culture de légumes sous protection
- Culture de légumes en plein air
Chaque groupe reprend des représentants des cultivateurs, des institutions de recherche, des criées et des pouvoirs publics. Chacun de ces groupes se réunit au moins une fois par an. Lors des réunions, toutes les cultures sont parcourues et les problèmes ainsi que les éventuelles solutions sont listés. A la fin de chaque réunion, une liste de priorités est dressée. Cette liste est utilisée pour demander les extensions des autorisations existantes.
Les extensions peuvent être octroyées sur la base de :
- La reconnaissance mutuelle
- Les études présentes chez le titulaire de l'autorisation
- L'échange de données avec d'autres pays
- Après la génération de nouvelles données ou d'une combinaison de tous les éléments précédents.
On vérifie pour tous les problèmes listés si une solution peut être trouvée via l'une des possibilités susmentionnées, en commençant par la première priorité.
Il est naturellement aussi possible de demander des extensions pour des tiers pour des cultures qui ne sont pas abordées dans les groupes de travail, comme le houblon, le tabac et l'épeautre. Les personnes qui souhaitent introduire la demande peuvent à cet effet contacter les autorités, qui les conseilleront et les assisteront.
Pour aider les tiers, certaines études peuvent être financées par le Fonds budgétaire des Matières premières et des Produits.
Au niveau de l'UE aussi, des actions sont entreprises pour optimiser l'utilisation des produits phytopharmaceutiques dans les petites cultures.