Nouvelles - Phytoprotection

La limite maximale en résidus de la substance active pencycuron dans les pommes de terre sera bientôt abaissée. La commercialisation des produits phytopharmaceutiques concernés et le traitement des plants de pommes de terre seront donc interdits à partir du 1er juin. La commercialisation de la récolte de cette année sera toujours autorisée dans le cadre de la limite maximale en résidus actuelle. Afin de maintenir les résidus à un niveau aussi bas que possible pour les consommateurs, il est demandé aux producteurs de ne traiter, dans la mesure du possible, que les pommes de terre destinées à la production de nouveaux plants de pomme de terre.

L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a récemment publié les tout derniers résultats du monitoring relatif aux résidus de produits phytopharmaceutiques dans nos aliments. Dans 95,4 % des échantillons analysés, on n’a détecté aucun résidu dépassant les teneurs maximales autorisées en résidus et fixées par la loi (LMR - Limites Maximales de Résidus). L'EFSA en conclut qu'il est improbable que l'exposition à des résidus entraîne des problèmes de santé chez les consommateurs européens.

En septembre 2019, les asbl VELT et Vogelbescherming Vlaanderen ont publié une étude sur la présence de pesticides chez les oisillons morts de mésanges charbonnières et bleues. Les concentrations retrouvées ont été comparées avec les valeurs de toxicité disponibles, l’analyse des résultats n’indique pas un risque élevé, et ce même lorsque l’on prend en compte la toxicité cumulée dans les échantillons contenant plusieurs substances actives. Le nombre de nids où l'on a retrouvé un nombre élevé de substances est également assez faible. Cette étude ne permet pas de conclure que les concentrations de substances actives de produits phytopharmaceutiques que l'on a retrouvées ont directement entraîné la mort des oisillons de mésanges.